• EDUCATION : Colloque FIAPA ; Chine, octobre 2004<o:p></o:p>

    Thème : La transmission du savoir<o:p></o:p>

    Mme. Sarah KALA LOBE KUTTA<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Comité national camerounais de l’OMEP
    B.P. 4295 Douala¸ Cameroun<o:p></o:p>

    Work Phone (237) 42.08.64<o:p></o:p>

    Fax (237) 43.13.24<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LA TRANSMISSION DU SAVOIR<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I – Introduction<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Parler de transmission du savoir, c’est parler du système éducatif d’un peuple. Cette transmission des connaissances, des valeurs, diffère d’un peuple à l’autre, d’une époque à l’autre, d’une civilisation à l’autre, d’une culture à l’autre. Cette dernière, la culture, est le génie des peuples. Elle est faite des connaissances empiriques : croyances – valeurs – contes et légendes, danses, folklore, coutumes, habitats, modes alimentaires, jeux etc…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La culture est un réservoir dans lequel on met en réserve et où il convient d’aller chercher, d’aller puiser le constituant ou un élément culturel qui vous intéresse. Elle n’est guère un lieu, ni un objet, mais un tissu inextricable des choses hétéroclites ayant comme seul dénominateur commun de caractériser un peuple ou une époque. Chez certains peuples, les éléments culturels physiques et manipulables sont rassemblés et gardés dans des musées quand ils ne sont pas palpables parce qu’intellectuels, ils sont transmis de génération en génération au moyen des écrits, dans les conservatoires, les musées.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans l’Afrique traditionnelle, la transmission du savoir est orale. De cette oralité africaine, HAMPATÉ BÂ a écrit : «l’écriture est une chose, mais le savoir en est une autre ; l’écriture c’est une photocopie du savoir, mais elle n’est pas le savoir lui-même. Le savoir est une<o:p></o:p>

    lumière qui est en l’homme. Il est l’héritage de tout ce que les ancêtres ont pu connaître et qu’ils nous ont transmis en genre, tout comme le baobab est contenu en puissance dans la graine ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    II – Comment se transmet le savoir dans le milieu camerounais ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En général, la transmission du savoir de ce peuple parait misonéiste à cause de ses divisions. Nonobstant, il y a un aspect homogène en Afrique. L’apprentissage y est allégorique, mystique, éthique, empreint de rites rituels et initiatiques. Le langage est symbolique et parabolique : contes – légendes – récits – chants – danses et folklore ect…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le Cameroun est une mosaïque de cultures réparties en zones : littorale, montagneuse, sahélienne, savane.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    III – Les racines<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le nom d’une personne donne lieu à sa reconnaissance et permet de la situer, selon qu’elle soit du sahel, de la savane, des montagnes ou du littoral. Le nom que porte un être permettait de définir ses racines, son identité et ainsi comprendre son comportement. De nos jours, les liens amicaux ont perturbé cette identification. Aujourd’hui l’appartenance géographique permet la détermination comportementale et comprendre son éducation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Outre le savoir universel qui se fait dans des structures conventionnelles, chaque zone transmet ses valeurs et savoir en rapport avec son milieu.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    a) Le littoral : zone maritime, la transmission est axée sur les mystères des eaux, le culte de « Mami watà » ou la sirène, connaissances et pratiques de la pêche, ses outils et techniques, le pêcheur et sa philosophie. C’est la localité des pêcheurs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    b) La savane : le tropique avec ses fauves et faunes, l’éducation tourne autour des plantes, les arbres, les génies de la forêt, leur pouvoir ; ce sont des divinités, les sorciers et guérisseurs. Cette école est celle des chasseurs avec leurs technologies et méthodologies. C’est le domaine des pygmées dont le mystère n’est pas encore élucidé.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    c) Les montagnes : les patriarches transmettent les mystères de la forêt, le langage des pierres et des arbres, leur impact sur la vie. C’est la zone des cultivateurs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    d) Le Sahel : zone des nomades avec des transhumances : modes de vie de l’éleveur, constamment à la recherche de la verdure. La transmission est faite sur l’élevage, la connaissance et l’entretien du bétail. C’est la zone des guerriers, c’est l’école de la fantasia et des cavaliers.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La transmission du savoir se fait à travers les légendes et les traditions ; mais de nos jours, cette transmission évoque plusieurs grands courants migratoires et d’origines diverses : arabe,yemite ou Palestine,hébraïque, plus lointain encore, indou.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Malgré toutes ces influences, l’Africain traditionnel reste authentique et préserve ses langues.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le fonds culturel est très riche en traditions religieuses et initiatiques, il ets lié à un sentiment aigu de son identité et de sa noblesse, malgré les apparences.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’Afrique est un peuple énigmatique, que les circonstances de l’histoire ont éparpillé partout à travers le monde comme des feux follets, partout présent, mais domicilié nulle part, constamment à la recherche du nouveau.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dès la naissance, les enfants sont confiés aux mères. Quelque soit leur sexe, leur éducation est faite par elles, jusqu’à l’âge de 7 ans.<o:p></o:p>

    L’enfant est comparé à une graine qui nécessite une terre viable, la mère représente cette terre pour son développement tel un grain qui germe, pousse, devient un arbre et donne des fruits.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais, contrairement à la germination dont la durée est courte, la transmission du savoir, en milieu traditionnel, se fait par étape de 7 ans.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A partir de 7 ans, les enfants sont répartis par sexe : les garçons entrent dans le clan masculin. C’est initiation aux rôles de devoir et droit de l’homme, métier et croyance animiste, participation aux cérémonies initiatiques suivant la classe d’âge ; quant aux filles, elles restent avec les mères, participant et apprenant leur rôle de maîtresse de maison, poutre faîtière de mère et d’épouse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cette transmission est l’école de la vie. Elle est complétée par l’école universelle (enseignement classique).<o:p></o:p>

    Ce patrimoine culturel traditionnel et l’apport des familles, des griots et des conteurs, viennent consolider ces acquis ludiques. Ces savoirs sont transmis oralement d’âge en âge, de génération en génération.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais hélas de nos jours, l’urbanisation et l’industrialisation ont fait éclater les familles camerounaises et cette transmission n’est plus effectuée, anéantissant la culture traditionnelle, faisant du petit camerounais des acculturés, des bâtards culturels.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV – Conclusion<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il est grand temps pour la pérennisation de ces cultures, que les groupes intergénérationnels se forment pour la transmission du savoir. Le grand parent initiera le petit enfant, et ce dernier éclairera l’aïeul. Une collaboration entre les écoles et les seniors est souhaitable pour la<o:p></o:p>

    transmission du savoir, d’où la création des clubs intergénérationnels.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>


    votre commentaire
  • BOLOBO _ NGOSO _ MBANG<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Chant d’enfants en Duala et Basaa<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Textes duala fournis par Basango Elokan Diboussi Paul et Epeè Joseph-Marie, textes basaa fournis par Sango Samnick François Désiré<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Voir :  <o:p></o:p>

    - Engingila yé ! p 7 à 27 ; <o:p></o:p>

    -Babong ba wok ! p 7 à 12<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Bolobo – Ngoso :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Duala : Ebimbe nde e tubi diwoto <o:p></o:p>

    c’est une multitude de poissons qui a pu trouer le filet.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1.              Banè be tè o loko : quand les autres sont au jeu<o:p></o:p>

    2.              Madiba ma londi o tongo : le marigot est rempli d’eau<o:p></o:p>

    3.              Eya bolo<o:p></o:p>

    4.              Dibato la ndolo : le pagne de mon amour<o:p></o:p>

    5.              Olo iyo o<o:p></o:p>

    6.              Mbango<o:p></o:p>

    7.              A ko o, o e lemba : rat, tu es sorcier<o:p></o:p>

    8.              Ebabadi a lungu : l’excès de moustiques<o:p></o:p>

    9.              Mama, na ma senga bobe : maman, je suis éprouvée<o:p></o:p>

    10.      Na ma ba nde mum’a musombo : c’est un pêcheur que j’épouserai<o:p></o:p>

    11.      Moto nu bèn moni : l’homme qui a l’argent<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mbang :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Basaa : Diléléba di kodba ndi di hulus lom<o:p></o:p>

    les petits ruisseaux réunis ont mis le fleuve en crue.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1.              Mbang maliga :  le jeu de vérité<o:p></o:p>

    2.              Bausa ba nkop makan : les Hausa<o:p></o:p>

    3.              Mbang maten : le jeu des clans<o:p></o:p>

    4.              Mbom ngom : le batteur de tambour<o:p></o:p>

    5.              Bakong Nlèèm : bakong la roussette<o:p></o:p>

    6.              Man malet : le fils du maître<o:p></o:p>

    7.              Lingung :  Lingung le toucan<o:p></o:p>

    8.              Pos malep i mboo mè : la bouteille d’eau s’est cassée<o:p></o:p>

    9.              Ngond bayong : la fille des fantômes<o:p></o:p>

    10.      Lon nlom wèm : mon feu mari<o:p></o:p>


    votre commentaire
  • Sango Tik'a Kul'a Penda a yabè nde o dibombadi, a ma langwa myango ma Jèki la Njambè inono.


    3 commentaires
  • ...


    5 commentaires
  • Dédié à mudimo mwa  Daniel Ndoumbè Eyango, monument de la musique religieuse de notre mboa. Merci pour tout.

     

    Wumsè na musango.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>


    votre commentaire