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Par Lily42 le 29 Janvier 2007 à 14:43
MES POÉSIES<o:p></o:p>
Voici des extraits du livre L 'an en vers<o:p></o:p>
Pas de poèmes, de simples récitations, semblables à celles qui ont bercé mon enfance.
Pour la petite enfance. Par Jeanine Cougnenc Glauzy
<o:p></o:p>
Site : http://www.kicounette.fr
Les animaux
Oiseaux<o:p></o:p>
Fleurs de plumes sur une branche<o:p></o:p>
Transformée en bouquet étrange.<o:p></o:p>
Fugaces notes de musique,<o:p></o:p>
Sur des portées fils électriques.<o:p></o:p>
Nuages volant dans les airs,<o:p></o:p>
Tombés si vite sur la terre.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Ils évoluent libres, fragiles,<o:p></o:p>
Dans les campagnes, dans les villes,<o:p></o:p>
Points de grâce et de fantaisie,<o:p></o:p>
Brins de plumes de poésie,<o:p></o:p>
De liberté et de conquête,<o:p></o:p>
Parure de notre planète. <o:p></o:p>
Mais hélas tant de chats les guettent.<o:p></o:p>
Petit poisson <o:p></o:p>
Prends garde à toi petit poisson.<o:p></o:p>
Ne fais pas trop le polisson !<o:p></o:p>
Longe le fond de la rivière,<o:p></o:p>
Comme le conseille ta mère.<o:p></o:p>
Si tu rencontrais le pêcheur,<o:p></o:p>
Il pourrait t’arriver malheur.<o:p></o:p>
Prends bien garde au ver qui frétille !<o:p></o:p>
Il cache un hameçon qui brille.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Tu en doutes, petit poisson ?<o:p></o:p>
Tu joues toujours au polisson ?<o:p></o:p>
Suis mes conseils ,au lieu d’en rire,<o:p></o:p>
Sinon, gare à la poêle à frire !
Un coq matinal <o:p></o:p>
Ah ! Non ! Il est trop tôt<o:p></o:p>
Pour lancer tes cocoricos<o:p></o:p>
Et réveiller autant de monde !<o:p></o:p>
Vas plutôt faire un tour de ronde<o:p></o:p>
Du côté de ton poulailler.<o:p></o:p>
Tu dois tes poules surveiller.<o:p></o:p>
Tu claironnes et tu tempêtes,<o:p></o:p>
A m’en donner mal à la tête.<o:p></o:p>
Je ne l’apprécie pas du tout,<o:p></o:p>
Et pourrais bien tordre ton cou<o:p></o:p>
Le jour où je perdrai patience.<o:p></o:p>
Prends garde à toi, et fais silence !
Le petit lapin
Au bout du chemin,<o:p></o:p>
Un petit lapin<o:p></o:p>
Pointe ses oreilles.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
La salsepareille<o:p></o:p>
Et le serpolet,<o:p></o:p>
Qui faisaient le gué,<o:p></o:p>
Cachés dans l’herbette,<o:p></o:p>
Ont donné l’alerte .<o:p></o:p>
Je rentrai déçu<o:p></o:p>
D’avoir aperçu<o:p></o:p>
Juste un bout de queue<o:p></o:p>
Filant sous mes yeux.<o:p></o:p>
Cot codette
Cot,cot, cot, codette
Chante la poulette.
Venez voir mon oeuf
Tout chaud et tout neuf !
Mais chantant plus haut
Ses cocoricos
Le coq la fait taire :
"Je serai le père
De tous tes poussins
Le jour de Toussaint.
Vexée la poulette
Redresse la tête.
"Tu ne sera pas
De l'oeuf le papa.
J'ai vu la fermière
Passer la première
Elle a mis mon oeuf
Dans son panier neuf". <o:p></o:p>Pourtant Chantecler
De plus en plus fier
Claironne aussi haut
Ses cocoricos.<o:p></o:p>Papa lapin est parti <o:p></o:p>
Le lapereau ne comprend pas<o:p></o:p>
Où a disparu son papa.<o:p></o:p>
-" Il habite avec la voisine.<o:p></o:p>
Lui explique maman lapine.<o:p></o:p>
Il l’a rencontrée, un matin.<o:p></o:p>
Ensemble, ils ont brouté leur thym.<o:p></o:p>
Il vit, désormais, avec elle.<o:p></o:p>
Elle est très gentille et si belle !<o:p></o:p>
Je les vois souvent, tous les deux.<o:p></o:p>
Il m’a dit qu’il est plus heureux.<o:p></o:p>
Console-toi, sache quand même<o:p></o:p>
Que malgré son absence, il t’aime.<o:p></o:p>
Il ne vit plus sous notre toit<o:p></o:p>
Mais il pense souvent à toi.<o:p></o:p>
Il ne voudrait pas que tu pleures.<o:p></o:p>
Il viendra te voir, tout à l’heure.<o:p></o:p>
Sèches tes larmes, lapereau.<o:p></o:p>
Demain, pour toi, il fera beau."
Dame Chatte
Voici dame chatte,<o:p></o:p>
Glissant sur ses pattes,<o:p></o:p>
Telle une acrobate,<o:p></o:p>
Aussi gracieuse,<o:p></o:p>
Et silencieuse,<o:p></o:p>
Qu'est une danseuse,<o:p></o:p>
Mais aux entrechats,<o:p></o:p>
Préférant les chats,<o:p></o:p>
Pour tous ses ébats.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Elle feint la tendresse,<o:p></o:p>
Pour une caresse,<o:p></o:p>
Ronronnant sans cesse,<o:p></o:p>
"C'est un vrai bonheur<o:p></o:p>
D'être sur ton coeur. "<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Pourtant tout à l'heure,<o:p></o:p>
Sautant sur ses pattes,<o:p></o:p>
Madame la chatte<o:p></o:p>
Si imprévisible,<o:p></o:p>
Et si susceptible,<o:p></o:p>
M'a griffé soudain<o:p></o:p>
Le dos de ma main.
Pie bavarde <o:p></o:p>
Comme elle est bavarde, la pie !<o:p></o:p>
Elle jacasse sans répit,<o:p></o:p>
Juste au-dessous de ma fenêtre.<o:p></o:p>
J’osais espérer, que, peut-être,<o:p></o:p>
Elle m’aurait laissé dormir,<o:p></o:p>
Rien que pour me faire plaisir,<o:p></o:p>
Le temps d’une courte sieste.<o:p></o:p>
Mais cette pie est une peste,<o:p></o:p>
Qui, chaque jour, à la même heure,<o:p></o:p>
Semble jacasser de bonheur,<o:p></o:p>
Près, si près, trop près de mon lit.<o:p></o:p>
C’est alors ,qu’excédée, je prie<o:p></o:p>
Le ciel de la rendre muette.<o:p></o:p>
Ce jour-là, je ferais la fête !<o:p></o:p>
Sans ses cris, je pourrais dormir.<o:p></o:p>
J’en rêve déjà de plaisir !<o:p></o:p>
C'est un oiseau
C'est un oiseau<o:p></o:p>
Sur un roseau,<o:p></o:p>
Qui se balance<o:p></o:p>
Seul en silence.<o:p></o:p>
Au moindre bruit,<o:p></o:p>
Vite il s’enfuit.<o:p></o:p>
Hochant la tête<o:p></o:p>
De loin il guette.<o:p></o:p>
La fleur fuseau<o:p></o:p>
Sur le roseau<o:p></o:p>
Qu'il a laissé<o:p></o:p>
S'est redressée<o:p></o:p>
Mais il revient<o:p></o:p>
Le bohémien<o:p></o:p>
Et son retour<o:p></o:p>
Plus ou moins court<o:p></o:p>
Courbe à nouveau<o:p></o:p>
Le vieux roseau<o:p></o:p>
Qui se balance<o:p></o:p>
Pendant qu'il danse<o:p></o:p>
Et qu’il voltige<o:p></o:p>
De tige en tige.<o:p></o:p>
Les saisons
AMANDIERS ROSES, AMANDIERS BLANCS
Amandiers roses, amandiers blancs,<o:p></o:p>
Pressés d’annoncer le printemps,<o:p></o:p>
Ont tous fleuri, dès Février,<o:p></o:p>
Devant mes yeux émerveillés.<o:p></o:p>
Ils ne savaient pas que le vent,<o:p></o:p>
Ennemi juré du printemps,<o:p></o:p>
S’époumone pour les flétrir,<o:p></o:p>
Avec un évident plaisir.<o:p></o:p>
Les voilà aujourd’hui en pleurs,<o:p></o:p>
Et leurs belles larmes de fleurs,<o:p></o:p>
Au pied des amandiers s’étalent,<o:p></o:p>
Jonchant le sol de leurs pétales.<o:p></o:p>
Je n’ose fouler de mes pas,<o:p></o:p>
Cette neige qui ne fond pas,<o:p></o:p>
Et je me sens vraiment ému,<o:p></o:p>
Devant mes amandiers tout nus.<o:p></o:p>
Amandiers roses, amandiers blancs,<o:p></o:p>
Vous voilà dépouillés par le vent,<o:p></o:p>
Jaloux de vous voir en printemps.<o:p></o:p>
Le mimosa de mon jardin
Le mimosa de mon jardin<o:p></o:p>
Embrassait le lilas voisin,<o:p></o:p>
Se penchait au-dessus du mur,<o:p></o:p>
Mêlait ses feuilles à ses ramures,<o:p></o:p>
Profitait d’un souffle de vent<o:p></o:p>
Pour le caresser doucement.<o:p></o:p>
Tous deux agitant leur feuillage,<o:p></o:p>
Embaumaient tout le voisinage.<o:p></o:p>
Mais un jour, mon voisin coupa<o:p></o:p>
La cime de ce beau lilas.<o:p></o:p>
Et depuis lors, mon mimosa<o:p></o:p>
Se penche encore un peu plus bas<o:p></o:p>
Pour lui tendre toujours les bras.<o:p></o:p>
Arbres en fleurs
Les arbres fruitiers du jardin<o:p></o:p>
Se sont mariés ce matin.<o:p></o:p>
En ce premier jour de printemps,<o:p></o:p>
Pruniers, poiriers, vêtus de blanc,<o:p></o:p>
Recouverts de mille fleurettes<o:p></o:p>
Etrennaient, tout fiers, leur toilette.<o:p></o:p>
Les pêchers, tout voilés de rose,<o:p></o:p>
Semblaient reprocher quelque chose<o:p></o:p>
À l'abricotier tout marri<o:p></o:p>
De ne pas être plus fleuri.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Les cerisiers, très en retard,<o:p></o:p>
Pointaient quelques fleurs au hasard ;<o:p></o:p>
Mais le plus beau, assurément,<o:p></o:p>
Etait l'amandier rose et blanc.<o:p></o:p>
Cette belle cérémonie<o:p></o:p>
N'est pas entièrement finie :<o:p></o:p>
Le mariage est permanent ,<o:p></o:p>
Chez les fleurs, les jours de printemps !
L'enfance
Ma Laurie <o:p></o:p>
Il s’est enfui, le temps si doux,<o:p></o:p>
Où tu venais sur mes genoux,<o:p></o:p>
Pour me quémander une histoire,<o:p></o:p>
Mais il reste dans ma mémoire.<o:p></o:p>
Je revois ton regard d’enfant,<o:p></o:p>
Curieux, inquiet ou triomphant,<o:p></o:p>
Suivant le sort des personnages,<o:p></o:p>
Toujours sage comme une image.<o:p></o:p>
Immobile, tu m’écoutais,<o:p></o:p>
Mais dès la fin tu repartais,<o:p></o:p>
Plus légère que Cendrillon,<o:p></o:p>
Courir après les papillons.
A Stéphane
Il avait à peine quatre ans<o:p></o:p>
Et parlait avec grand-maman,<o:p></o:p>
Tout en regardant les étoiles,<o:p></o:p>
Scintillant dans la nuit sans voile.<o:p></o:p>
Soudain, les yeux brillant de joie,<o:p></o:p>
Il dit, en la montrant du doigt :<o:p></o:p>
-"Je veux cette étoile, mamy,<o:p></o:p>
Va l’attraper. Elle est jolie".<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
-Je ne peux pas !Il est trop tôt<o:p></o:p>
Pour aller la prendre, là-haut;<o:p></o:p>
Mais un jour, je disparaîtrai.<o:p></o:p>
Ne me cherche pas. Je serai<o:p></o:p>
Partie au ciel, te la cueillir.<o:p></o:p>
Mais, sauras-tu t’en souvenir ?<o:p></o:p>
Privée de manège
Laurie est bien trop occupée<o:p></o:p>
A jouer avec sa poupée,<o:p></o:p>
Pour répondre quand je l’appelle.<o:p></o:p>
Mais attention Mademoiselle,<o:p></o:p>
Je sens que je vais me fâcher !<o:p></o:p>
Ce soir, je pourrais t’empêcher<o:p></o:p>
D’aller faire un tour à la foire.<o:p></o:p>
Tu as de la peine à le croire,<o:p></o:p>
Car tu connais mon indulgence,<o:p></o:p>
Pour tes refus d’obéissance.<o:p></o:p>
Mais il faut un début à tout.<o:p></o:p>
Ce soir ma patience est à bout.<o:p></o:p>
Ah, tu ne bouges toujours pas ?<o:p></o:p>
Mais cette fois, tu m’entendras<o:p></o:p>
Même si tu sembles occupée.<o:p></o:p>
Annonce donc à ta poupée<o:p></o:p>
Que tu peux rester avec elle.<o:p></o:p>
Tu es punie, Mademoiselle !<o:p></o:p>
Tu feras partie du cortège<o:p></o:p>
Des enfants privés de manège..
Choukinou de Claudy <o:p></o:p>
Te souviens-tu de Choukinou<o:p></o:p>
Que tu prenais sur tes genoux<o:p></o:p>
Pour lui gribouiller le visage<o:p></o:p>
Les jours où tu n’étais pas sage ?<o:p></o:p>
En rangeant, le week-end dernier<o:p></o:p>
J’ai retrouvé dans le grenier<o:p></o:p>
Ta poupée et les meurtrissures<o:p></o:p>
De tes premières écritures.<o:p></o:p>
Tu es émue, quand tu repenses<o:p></o:p>
A ce jouet de ton enfance.<o:p></o:p>
Avec lui, tu vois refleurir<o:p></o:p>
Le jardin de tes souvenirs.
Les fêtes
Pâques <o:p></o:p>
La poule en chocolat <o:p></o:p>
Sais-tu que Pâques est déjà là ?<o:p></o:p>
M'a dit la poule en chocolat.<o:p></o:p>
On voit des œufs pleins les paniers,<o:p></o:p>
Aux vitrines des pâtissiers.<o:p></o:p>
Ils ont peint en brun mes poussins,<o:p></o:p>
Ainsi que poissons et lapins.<o:p></o:p>
Entourés de très beaux rubans,<o:p></o:p>
Ils font le bonheur des enfants.<o:p></o:p>
Sais-tu que Pâques est déjà là<o:p></o:p>
Redit la poule en chocolat.
<o:p></o:p>
APPEL AU PÈRE NOËL
Gentil petit papa Noël,<o:p></o:p>
As-tu entendu mon appel ?<o:p></o:p>
Dans ton nuage, tout là-haut,<o:p></o:p>
As-tu préparé tes cadeaux ?<o:p></o:p>
Toute l’année, je rêve à toi.<o:p></o:p>
Pense à te poser sur mon toit,<o:p></o:p>
Puis descends par la cheminée.<o:p></o:p>
On vient de nous la ramoner.<o:p></o:p>
En bas, tu videras ta hotte,<o:p></o:p>
Dans mes souliers et dans mes bottes.<o:p></o:p>
Gentil petit papa Noël,<o:p></o:p>
Descends vite de ton beau ciel.
Noël de mamie.
PÈRE NOËL SONNE DONC
Tu viens, la nuit, en grand secret.<o:p></o:p>
Tu te montres bien trop discret,<o:p></o:p>
Quand dans le noir tu te faufiles<o:p></o:p>
Par des endroits bien difficiles.<o:p></o:p>
Pour te glisser tel un voleur<o:p></o:p>
Ou un agile ramoneur.<o:p></o:p>
As-tu quelque invisible échelle<o:p></o:p>
Ou bien, comme un ange des ailes ?<o:p></o:p>
Evite donc les cheminées<o:p></o:p>
Elle ne sont pas ramonées.<o:p></o:p>
Fais un peu comme tout le monde.<o:p></o:p>
Ne m’en veux pas si je te gronde.<o:p></o:p>
Si tu dois revenir chez moi<o:p></o:p>
Ne passe donc plus dans le toit.<o:p></o:p>
PÈRE NOËL, REVIENS DU CIEL
Le vent souffle fort.<o:p></o:p>
Tu fais des efforts,<o:p></o:p>
Et courbes l’échine.<o:p></o:p>
La forêt voisine<o:p></o:p>
N’est qu’à quelques pas.<o:p></o:p>
Non, ne grimpe pas<o:p></o:p>
A la cheminée !<o:p></o:p>
Depuis tant d’années<o:p></o:p>
Tu descends des cieux .<o:p></o:p>
Tu te fais bien vieux …<o:p></o:p>
Pour toi je m’inquiète,<o:p></o:p>
En ce jour de fête.<o:p></o:p>
Là-haut, sur les toits,<o:p></o:p>
Il doit faire froid !<o:p></o:p>
Cher papa Noël,<o:p></o:p>
Reviens dans ton ciel ;<o:p></o:p>
Le grand vent du Nord<o:p></o:p>
Souffle bien trop fort !
RÉUNION DE PÈRES NOËL
En grand secret, en grand mystère,<o:p></o:p>
Les pères Noël de la terre<o:p></o:p>
Se sont tous réunis sans bruit,<o:p></o:p>
Pour discuter de leurs ennuis.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Ils deviennent neurasthéniques<o:p></o:p>
Devant tant d'enfants tyranniques,<o:p></o:p>
Qui se montrent trop exigeants<o:p></o:p>
Et qui ne sont jamais contents.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Ils vont bientôt manquer de hottes<o:p></o:p>
Pour remplir les souliers, les bottes,<o:p></o:p>
De leurs cadeaux volumineux,<o:p></o:p>
Qui encombrent vraiment les cieux.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Ils se sentent découragés.<o:p></o:p>
Certains même, ont envisagé,<o:p></o:p>
L'an prochain, de fermer boutique<o:p></o:p>
Avant d'être neurasthéniques.<o:p></o:p>
S'ils font encore ce métier,<o:p></o:p>
C'est uniquement par pitié :<o:p></o:p>
Trop de jeunes enfants, sur terre,<o:p></o:p>
S'adressent à eux et espèrent<o:p></o:p>
En ces fêtes, un peu de bonheur.<o:p></o:p>
Les pères Noël ont bon coeur.<o:p></o:p>
Ils vont reprendre leur tournée,<o:p></o:p>
De cheminée en cheminée.L'ATTENTE
Elle est longue l’attente,<o:p></o:p>
Alors les enfants chantent,<o:p></o:p>
Petit papa Noël<o:p></o:p>
Descends vite du ciel.<o:p></o:p>
Les enfants ont chanté,<o:p></o:p>
Puis ils l’ont appelé :<o:p></o:p>
- Dis, Noël, es-tu là ?<o:p></o:p>
- Chers enfants, me voilà !<o:p></o:p>
Divers
La sorcière est au désespoir :<o:p></o:p>
Elle a perdu tous ses pouvoirs.<o:p></o:p>
Impossible de s’envoler<o:p></o:p>
A cheval, sur son vieux balai.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Même son breuvage magique,<o:p></o:p>
N’a aucun effet maléfique.<o:p></o:p>
Quelqu’un lui en voulait à mort,<o:p></o:p>
Pour lui jeter un mauvais sort.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Depuis lors, elle se désespère,<o:p></o:p>
Elle vitupère, vocifère,<o:p></o:p>
La sorcière !<o:p></o:p>
Le ballet de la sorcière <o:p></o:p>
C’est la sorcière<o:p></o:p>
Qui ,sans manières,<o:p></o:p>
Danse et redanse.<o:p></o:p>
Quelle cadence !<o:p></o:p>
Regardez–là.<o:p></o:p>
Ah !Ah ! AH ! Ah !<o:p></o:p>
Elle rit trop fort<o:p></o:p>
Et jette un sort<o:p></o:p>
Puis disparaît<o:p></o:p>
Sur son balai ….<o:p></o:p>
Mais je l’ai vue,<o:p></o:p>
Et ça s’est su,<o:p></o:p>
Car je l’ai dit<o:p></o:p>
A un ami.<o:p></o:p>
Qui donc m’a cru ?<o:p></o:p>
Seul Lustucru<o:p></o:p>
Qui, ce jour–là<o:p></o:p>
Cherchait son chat.<o:p></o:p>
Son beau chat noir,<o:p></o:p>
Depuis ce soir,<o:p></o:p>
A disparu,<o:p></o:p>
Dans cette rue,<o:p></o:p>
Où la sorcière<o:p></o:p>
-Quelles manières–<o:p></o:p>
L’a emporté<o:p></o:p>
Dans son ballet !
Temps
Gentil soleil
Gentil soleil, mon grand ami,<o:p></o:p>
Mais où donc étais-tu parti ?<o:p></o:p>
Pendant cette longue semaine,<o:p></o:p>
Je t’ai attendu, l’âme en peine.<o:p></o:p>
Tout me semble triste sans toi,<o:p></o:p>
Quand tu n’éclaires plus nos toits.<o:p></o:p>
Te voilà enfin, ce matin,<o:p></o:p>
Peignant déjà murs et jardins.<o:p></o:p>
Quand j’ai entr’ouvert ma fenêtre<o:p></o:p>
Que je t’ai vu, au loin, paraître,<o:p></o:p>
Je me suis senti si content :<o:p></o:p>
Mon cœur aussi est en beau temps.<o:p></o:p>
Quand le soleil était amoureux de la terre
On dit que jadis le soleil,<o:p></o:p>
Etait pressé, dès le réveil,<o:p></o:p>
De courtiser notre planète ;<o:p></o:p>
Mais elle jouait les coquettes.<o:p></o:p>
Quand il faisait les yeux doux,<o:p></o:p>
Et se montrait des plus jaloux,<o:p></o:p>
Elle s'en allait chercher fortune,<o:p></o:p>
Et lorgnait vers le clair de lune.<o:p></o:p>
Lui, veillait de plus en plus tard,<o:p></o:p>
Mais n'était jamais en retard,<o:p></o:p>
Le matin, pour se réveiller,<o:p></o:p>
Empressé de l'ensoleiller.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Ses chauds rayons , si bénéfiques,<o:p></o:p>
Dont il se montrait prolifique,<o:p></o:p>
Rendaient, la terre plus féconde.<o:p></o:p>
Mais elle, criait à la ronde,<o:p></o:p>
Que la Lune était plus jolie,<o:p></o:p>
Et qu'elle préférait la nuit.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Un jour, le soleil, fou de rage,<o:p></o:p>
Confectionna de gros nuages,<o:p></o:p>
Puis, derrière eux, il se cacha.<o:p></o:p>
La terre, étonnée, le chercha,<o:p></o:p>
Ne parvenant pas à comprendre,<o:p></o:p>
Pourquoi il se faisait attendre.<o:p></o:p>
Rien ne lui semblaient pareil,<o:p></o:p>
Il lui manquait tant le soleil,<o:p></o:p>
Qu'elle s'aperçut toute surprise,<o:p></o:p>
Qu'elle en était vraiment éprise.
Lui , rancunier, pour la punir,<o:p></o:p>
Désireux de la voir souffrir,<o:p></o:p>
Devint méchant et capricieux.<o:p></o:p>
Et dès lors , régnant sur les cieux,<o:p></o:p>
Il se cache de temps en temps<o:p></o:p>
Et fait la pluie et le beau temps.<o:p></o:p>
Il apparaît quand bon lui semble.<o:p></o:p>
Depuis c'est la terre qui tremble,<o:p></o:p>
De ne jamais plus le revoir.<o:p></o:p>
Elle en pâlit de désespoir.<o:p></o:p>
Désemparée, elle devient triste,<o:p></o:p>
Dès que son absence persiste.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Elle regrette le temps passé,<o:p></o:p>
Quand le soleil était pressé,<o:p></o:p>
De venir la voir chaque jour,<o:p></o:p>
Pour le témoigner son amour.
2 commentaires -
Par Lily42 le 30 Décembre 2006 à 14:45
EDUCATION : Colloque FIAPA ; Chine, octobre 2004<o:p></o:p>
Thème : La transmission du savoir<o:p></o:p>
Mme. Sarah KALA LOBE KUTTA<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Comité national camerounais de l’OMEP
B.P. 4295 Douala¸ Cameroun<o:p></o:p>Work Phone (237) 42.08.64<o:p></o:p>
Fax (237) 43.13.24<o:p></o:p>
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LA TRANSMISSION DU SAVOIR<o:p></o:p>
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I – Introduction<o:p></o:p>
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Parler de transmission du savoir, c’est parler du système éducatif d’un peuple. Cette transmission des connaissances, des valeurs, diffère d’un peuple à l’autre, d’une époque à l’autre, d’une civilisation à l’autre, d’une culture à l’autre. Cette dernière, la culture, est le génie des peuples. Elle est faite des connaissances empiriques : croyances – valeurs – contes et légendes, danses, folklore, coutumes, habitats, modes alimentaires, jeux etc…<o:p></o:p>
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La culture est un réservoir dans lequel on met en réserve et où il convient d’aller chercher, d’aller puiser le constituant ou un élément culturel qui vous intéresse. Elle n’est guère un lieu, ni un objet, mais un tissu inextricable des choses hétéroclites ayant comme seul dénominateur commun de caractériser un peuple ou une époque. Chez certains peuples, les éléments culturels physiques et manipulables sont rassemblés et gardés dans des musées quand ils ne sont pas palpables parce qu’intellectuels, ils sont transmis de génération en génération au moyen des écrits, dans les conservatoires, les musées.<o:p></o:p>
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Dans l’Afrique traditionnelle, la transmission du savoir est orale. De cette oralité africaine, HAMPATÉ BÂ a écrit : «l’écriture est une chose, mais le savoir en est une autre ; l’écriture c’est une photocopie du savoir, mais elle n’est pas le savoir lui-même. Le savoir est une<o:p></o:p>
lumière qui est en l’homme. Il est l’héritage de tout ce que les ancêtres ont pu connaître et qu’ils nous ont transmis en genre, tout comme le baobab est contenu en puissance dans la graine ».<o:p></o:p>
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II – Comment se transmet le savoir dans le milieu camerounais ?<o:p></o:p>
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En général, la transmission du savoir de ce peuple parait misonéiste à cause de ses divisions. Nonobstant, il y a un aspect homogène en Afrique. L’apprentissage y est allégorique, mystique, éthique, empreint de rites rituels et initiatiques. Le langage est symbolique et parabolique : contes – légendes – récits – chants – danses et folklore ect…<o:p></o:p>
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Le Cameroun est une mosaïque de cultures réparties en zones : littorale, montagneuse, sahélienne, savane.<o:p></o:p>
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III – Les racines<o:p></o:p>
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Le nom d’une personne donne lieu à sa reconnaissance et permet de la situer, selon qu’elle soit du sahel, de la savane, des montagnes ou du littoral. Le nom que porte un être permettait de définir ses racines, son identité et ainsi comprendre son comportement. De nos jours, les liens amicaux ont perturbé cette identification. Aujourd’hui l’appartenance géographique permet la détermination comportementale et comprendre son éducation.<o:p></o:p>
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Outre le savoir universel qui se fait dans des structures conventionnelles, chaque zone transmet ses valeurs et savoir en rapport avec son milieu.<o:p></o:p>
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a) Le littoral : zone maritime, la transmission est axée sur les mystères des eaux, le culte de « Mami watà » ou la sirène, connaissances et pratiques de la pêche, ses outils et techniques, le pêcheur et sa philosophie. C’est la localité des pêcheurs.<o:p></o:p>
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b) La savane : le tropique avec ses fauves et faunes, l’éducation tourne autour des plantes, les arbres, les génies de la forêt, leur pouvoir ; ce sont des divinités, les sorciers et guérisseurs. Cette école est celle des chasseurs avec leurs technologies et méthodologies. C’est le domaine des pygmées dont le mystère n’est pas encore élucidé.<o:p></o:p>
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c) Les montagnes : les patriarches transmettent les mystères de la forêt, le langage des pierres et des arbres, leur impact sur la vie. C’est la zone des cultivateurs.<o:p></o:p>
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d) Le Sahel : zone des nomades avec des transhumances : modes de vie de l’éleveur, constamment à la recherche de la verdure. La transmission est faite sur l’élevage, la connaissance et l’entretien du bétail. C’est la zone des guerriers, c’est l’école de la fantasia et des cavaliers.<o:p></o:p>
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La transmission du savoir se fait à travers les légendes et les traditions ; mais de nos jours, cette transmission évoque plusieurs grands courants migratoires et d’origines diverses : arabe,yemite ou Palestine,hébraïque, plus lointain encore, indou.<o:p></o:p>
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Malgré toutes ces influences, l’Africain traditionnel reste authentique et préserve ses langues.<o:p></o:p>
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Le fonds culturel est très riche en traditions religieuses et initiatiques, il ets lié à un sentiment aigu de son identité et de sa noblesse, malgré les apparences.<o:p></o:p>
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L’Afrique est un peuple énigmatique, que les circonstances de l’histoire ont éparpillé partout à travers le monde comme des feux follets, partout présent, mais domicilié nulle part, constamment à la recherche du nouveau.<o:p></o:p>
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Dès la naissance, les enfants sont confiés aux mères. Quelque soit leur sexe, leur éducation est faite par elles, jusqu’à l’âge de 7 ans.<o:p></o:p>
L’enfant est comparé à une graine qui nécessite une terre viable, la mère représente cette terre pour son développement tel un grain qui germe, pousse, devient un arbre et donne des fruits.<o:p></o:p>
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Mais, contrairement à la germination dont la durée est courte, la transmission du savoir, en milieu traditionnel, se fait par étape de 7 ans.<o:p></o:p>
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A partir de 7 ans, les enfants sont répartis par sexe : les garçons entrent dans le clan masculin. C’est initiation aux rôles de devoir et droit de l’homme, métier et croyance animiste, participation aux cérémonies initiatiques suivant la classe d’âge ; quant aux filles, elles restent avec les mères, participant et apprenant leur rôle de maîtresse de maison, poutre faîtière de mère et d’épouse.<o:p></o:p>
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Cette transmission est l’école de la vie. Elle est complétée par l’école universelle (enseignement classique).<o:p></o:p>
Ce patrimoine culturel traditionnel et l’apport des familles, des griots et des conteurs, viennent consolider ces acquis ludiques. Ces savoirs sont transmis oralement d’âge en âge, de génération en génération.<o:p></o:p>
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Mais hélas de nos jours, l’urbanisation et l’industrialisation ont fait éclater les familles camerounaises et cette transmission n’est plus effectuée, anéantissant la culture traditionnelle, faisant du petit camerounais des acculturés, des bâtards culturels.<o:p></o:p>
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IV – Conclusion<o:p></o:p>
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Il est grand temps pour la pérennisation de ces cultures, que les groupes intergénérationnels se forment pour la transmission du savoir. Le grand parent initiera le petit enfant, et ce dernier éclairera l’aïeul. Une collaboration entre les écoles et les seniors est souhaitable pour la<o:p></o:p>
transmission du savoir, d’où la création des clubs intergénérationnels.<o:p></o:p>
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Par Lily42 le 30 Mai 2006 à 14:43
Ekwambo na Sale
Le Loup et l'Agneau
La raison du plus fort est toujours la meilleure, nous l'allons montrer tout à l'heure ...<o:p></o:p>
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Ña ngiña nde a ma sue muka ponda yese :
Di m'ala lee nika son'a ponda
Sale po e ta e ño madiba
O mopi ma bwam, na madiba ma sangi
Nde Ekwambo po njai e tano ni alea
E po o wa wuma
- "Nja nu boli oa wonja
O ñamse madiba na m'alano ño e ?"
E kwali ni ñama, na malinga mandene
- "O mende kokisabe oñola mbom'ango
Sale pe alabe nde na :
- "Sango, son son a Tete , o si linga
Songele nde na n'e nde o ño madiba
Na poti na oa jita
Na titi na na ñamse beñoedi bongo"
- " O e nde ñamse madiba mam !"
Nika nde Ekwambo alabeno na kwaña lese
" Na bi pe na o topi minda tengene mba mune mbu"
- " Neni na wusano bola nika ke na si yabe e ?
Na dia na ñongo miliki ma iyo"
-" E titi te oa, ke ndom'ango"
- " Na si ben bandome"
- " Ke ye so nde moo ñañu
Ebanja na lo si m'ense mba bu
Biño, mitatedi mañu, na mbo'añu
Ba langwedi mba nika : e ma pula na kune mba mene
O be byala, o mbusa beyidi
Ekwambo alane mo, a sinele pe mo
E si be muka mupepe to moo.
Yohane , Jean De LA FONTAINE (1621-1695)
(Recueil : Les Fables) Tombele na Lily ©<o:p></o:p><o:p> </o:p>
La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d'une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
- Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?
Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère.
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
- Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.<o:p></o:p>
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Par Lily42 le 25 Avril 2006 à 14:46
Esese na Mbendu : Le Corbeau et le Renard<o:p></o:p>
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Maître Corbeau, sur un arbre perché, tenait en son bec un fromage...<o:p></o:p>
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<o:p> </o:p>Sango Esese, nu ta nu paname o moñ’a mukanjo<o:p></o:p>A ta a kwe mutoko o muse mwao<o:p></o:p>
Sango Mbendu, mwambi mu dutino<o:p></o:p>
A kwalane nde mo ninika :<o:p></o:p>
O jai ne e ? A sango Esese.<o:p></o:p>
O doli bwambi ! O m’enene mpesa we !<o:p></o:p>
Mbale a titi dipama, doi longo<o:p></o:p>
Di lati te na besao bongo<o:p></o:p>
<o:p></o:p>O e nde Muanedi ni’asam ña ben bebongo<o:p></o:p>
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Esese a sengino be byala,a bo muñenge <o:p></o:p>
<o:p></o:p>O lee doi lao la mpesa<o:p></o:p>
<o:p></o:p>A tele muse mwao , a kwese dipoko lao<o:p></o:p>
<o:p></o:p>Mbendu a kasa mo, na mo a kwala na : “ A sango”<o:p></o:p>
<o:p></o:p>Bia na mulemsedi te<o:p></o:p>
<o:p></o:p>A ma dea nde o mboa ba ba ma sengane mo<o:p></o:p>
<o:p></o:p>Na yen eleedi, na ben bwam na mutoko, bwa ?”<o:p></o:p>
<o:p></o:p>Esese a bo ison<o:p></o:p>
<o:p></o:p>A kana songo, o mbusa ponda, na a si mende pe<o:p></o:p> lemsabe.<o:p></o:p>
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Yohane , Jean De LA FONTAINE (1621-1695)
(Recueil : Les Fables) Tombele na Lily ©<o:p> </o:p>
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Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
"Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois."
A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. "
Le Corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.<o:p></o:p>
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Par Lily42 le 25 Avril 2006 à 14:42
Esele na Sono <o:p></o:p>
La Cigale et la Fourmi<o:p></o:p>
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La Cigale, ayant chanté, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue
<o:p></o:p>
Esele a longino lowe lese<o:p></o:p>
A timbi be tue<o:p></o:p>
Ponda epupa e poino <o:p></o:p>
To son’ epas’a ngingi to mulombi o da<o:p></o:p>
A’alo o taka njai<o:p></o:p>
O mboa Sono, moyo mwao mwa mboa<o:p></o:p>
A sosumeye mo na a bale mo<o:p></o:p>
Son’ a da, o suele mo<o:p></o:p>
Na te na dine lowe<o:p></o:p>
Mo na : “ na mende sawea oa<o:p></o:p>
Dingindi , na kan songo<o:p></o:p>
Nje o baleno mba na musen° mongo <o:p></o:p>
Nde Sono a si ma bale tom<o:p></o:p>
Wa so nde ye mo son’a bobe<o:p></o:p>
O ta nde o bola nje o ponda lowe e ?<o:p></o:p>
Nika nd’a kwalaneno nu muakwedi<o:p></o:p>
- Bulu na mwese, to nja nu tombi<o:p></o:p>
Na ta nde na longo, nika e si lingise oa<o:p></o:p>
- O ta nde o longo e ? <o:p></o:p>
Nika e dolisane mba<o:p></o:p>
Aba ! Tatanu sa so !<o:p></o:p>
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Yohane , Jean De LA FONTAINE (1621-1695)
(Recueil : Les Fables) Tombele na Lily ©<o:p></o:p>
<o:p>La Cigale, ayant chanté
</o:p>
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue :
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
"Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'Oût, foi d'animal,
Intérêt et principal. "
La Fourmi n'est pas prêteuse :
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien! dansez maintenant.<o:p></o:p>
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