• Amalec.


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    Un surdoué menacé d'expulsion

    Christian, repéré comme enfant précoce dès son arrivée à 4 ans, va pouvoir poursuivre sereinement sa trajectoire exceptionnelle. Bachelier à 14 ans, il poursuivra ses études de médecine, en toute sérénité. Son père faillit être expulsé, et cette histoire mobilisa l'opinion française ...

     

    Un surdoué menacé d'expulsion

    Christian Etiti, un surdoué de 14 ans qui s'apprête à rentrer en fac de médecine de Paris Diderot, est menacé d'expulsion. Son père est sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

    Christian Etiti est un petit génie. En juin dernier, il a obtenu un bac scientifique à 14 ans seulement. Il prépare aujourd'hui sa rentrée à la faculté de médecine de Paris Diderot. Pourtant, son avenir en France est désormais compromis. Son père, électricien d'origine camerounaise, a vu sa carte de séjour ne pas être renouvelée. Il a ainsi reçu une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF). Si l'homme venait à quitter la France, son fils, encore mineur, devrait alors le suivre et abandonner ses études ici.

     Un recours contre cette OQTF a été engagé devant le tribunal administratif de Versailles, qui ne s'est pas encore prononcé. L'appel n'étant pas suspensif dans cette procédure, RESF (Réseau Education Sans Frontière) craint que la famille ne soit expulsée "d'un jour à l'autre". "C'est le simple bon sens qui devrait aboutir à sa régularisation. Cela fait partie des dossiers surréalistes que nous avons à gérer", a déploré M. Carnet, membre de la RESF qui suit le dossier de la famille.

    La famille Etiti est arrivée en France il y a dix ans. A l'âge de quatre ans, le jeune Christian avait été repéré comme enfant précoce. Le père de famille, qui a travaillé durant six ans à un poste déclaré, devrait remplir tous les critères pour être régularisé. D'autant que Philippe Esnol, sénateur maire PS de Conflans Sainte-Honorine, où réside la famille, a attiré l'attention du ministre de l'Intérieur Manuel Valls sur le cas de la famille du garçon.

     

    Christian Etiti et Sylvette Thirionet, militante de RESF : « Il est très perturbé par toute cette...

    Christian Etiti et Sylvette Thirionet, militante de RESF : « Il est très perturbé par toute cette histoire. »

     
     
    Aujourd'hui tout va bien, ce jeune homme béni poursuit ses études de médecine à Paris-Diderot, nous lui souhaitons une excellente réussite académique et professionnelle, et pleins de grâce et de bénédictions.
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  • Ditunga dia Kongu wa mungalaata*

    (sur la guerre qui ravage la RDC depuis des années, 10millions de morts)

     

     

    Mboka Kongo, Ditunga dia Kongu wa mungalaata

    L’Ethiopie, pour dire l’Afrique, riche, belle, généreuse

    Mais, hélas, encore meurtrie, humiliée, dépouillée

    Ditunga dia Kongo, situé au centre même de l’Afrique,

    Qui renferme en son sein, minerais, pétrole, pierre précieuse

    Pays qui saigne, qui agonise, mais le monde ne voit pas

    Pays qui pleure, qui hurle, mais le monde n’entend pas

    Proie des lézards et des rapaces, butins des pillards

    Aucune image, aucune photo, ça traumatiserait trop

    Oui, il vaut mieux ne pas savoir, c’est bien comme ça

    Combien de vies arrachées déjà… Huit… ou dix millions.

    C’est ainsi que t’a appelé, en son dix-huitième livre, le prophète Esaïe

    Terre, où retentit le cliquetis des armes,

    Au-delà des fleuves de l'Éthiopie!

    Nation puissante et qui écrase tout,

    et dont le pays est coupé par des fleuves.**

    La convoitise et la calomnie, et leur fille le vol, sont des crimes !

    Des massacres, assassinats, crimes se perpétuent à l’est du Kongo,

    Les enfants, par la bouche desquels l’Eternel a fondé sa Gloire

    Pour imposer silence à l’ennemi et au vindicatif

    Ce sont eux les victimes favorites, ces faibles, ces tous petits

    Ceux qui ne peuvent pas se défendre, qui ne peuvent répliquer

    On peut les piller, que feront-ils ? On les tuera, eux et leurs dépouilles

    Ils seront tous abandonnés aux oiseaux de proie des montagnes

    Et aux bêtes de la terre ;

    Les oiseaux de proie passeront l'été sur leurs cadavres,

     Et les bêtes de la terre y passeront l'hiver. **

    Crevez, mourrez, périssez, tout le monde s’en fou

    On t’aime mais on te détruit

    On t’aime mais on te salie

    On t’aime mais on t’humilie

    On t’aime mais on te blesse

    On t’aime mais on te blasphème

    L'homme anathème ne rêve que d'exterminer, voler

    Puisses-tu être sage, puisses-tu parvenir à la sagesse

    Rends-toi à l’évidence, prend conscience ton situation, ton destin

    La convoitise et l’envie ne sont pas de l’amour

    Arrêter de chercher à ce qu’on t’aime

    Comme si l’amour de ton Dieu ne te suffisait guère

    On ne t’aime pas, c’est ta terre qu’on veut, ce qu’elle renferme

    Car on trouve que Dieu est injuste de t’avoir donné tout ça à toi

    Le monde estime que tu n’en es pas digne

    As-tu oublié que l’ennemi a pour objectif de tuer, égorger ?

    Tous ceux que Dieu appelle vaillants, bénis, puissants

    Il les attaque, pour que la parole de Dieu paraisse inexacte

    Il ternit la vérité, et sa réalité fausse, menace de s’imposer

    Comme si Dieu n'était plus Vivant !

    Soit tu donnes de toi-même, par ta propre main, tes fils tombent

    Soit on arrache, mais dans tous les cas on prend, et on prend encore

    Ôte l’iniquité du milieu de toi, reviens à ton premier Amour

    Celui qui t’a tout donné, celui de qui tu tiens la vie

    Dans trois jours, ton agonie sera oubliée, tu revivras.

     

     

    * Le choix de l’appelation en Ciluba vient du fait que c’est la seule appellation typiquement africaine, contrairement aux trois autres appellations : Republiki ya Kongó Demokratiki en Lingala, Repubilika ya Kongo Demokratiki en Kikongo, Jamhuri ya Kidemokrasia ya Kongo en Swahili, Jamhuriya= pays en arabe, et les autres mots viennent du français.

     

    ** Esaie 18, qui parle du Kongo, nation puissante située au-delà de l’Ethiopie, et dont le pays est arrosé par des fleuves, mais où retenti le bruits des armes.


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  • Berceuse didactique

    (pour enseigner l'alphabet aux enfants)

     

    A mama ya jombwa… a a a

    Muna e jea mbembe… b b b

    A kwedi o wase… c c c

    A dosedi mwende… a b c d

     

    Traduction: maman vient voir, l’enfant pleure, il est tombé (par terre), il s’est écorché le pied.

     

    Si vous vous souvenez de cette berceuse avec toute les lettres de l’alphabet, merci  de bien vouloir nous la faire parvenir.


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  • Le courage du petit colibri
    Inon'a dibie... Inon ni ben ngiña mulema !
    Bosadi bo titi diboa
    Ngiñ'a mulema e buki bwanga
     
    Colibri

    Un joli petit colibri au plumage doré vivait paisiblement dans la forêt amazonienne. C’était un tout petit oiseau, doté d’un bec long et fin, qui lui permettait de butiner les fleurs.

    En effet, il se nourrissait essentiellement du nectar des fleurs. Et il était le seul oiseau capable de voler en marche arrière, battant ses ailes plusieurs dizaines de fois par seconde !

    Tout le monde le surnommait l’« oiseau-mouche ». Petit colibri butinait de belles fleurs aux couleurs chatoyantes, et il avait une vie heureuse.  

    Un jour, il y eut un immense incendie dans la forêt. Quelle catastrophe ! Que faire ! Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre.

    Mais le joli petit colibri doré ne se laissa pas abattre par cette situation si malheureuse. Seul, il s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu.

    b-1-.gif Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou toi ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »

    Et le joli petit colibri lui répondit sagement : « Je sais que ce n’est pas ainsi que tout ce feu s’éteindra, mais je fais ma part. »

    Face à une situation qui s’avère insurmontable, ne te contente pas d’être sidéré, abattu ; oui toi seul, tu ne pourras sûrement pas tout arranger, mais fais ta part !!!

     

    Eyal’a munia : Bambe mūna mongo natena o dibongo, ba mende bambele oa mo o mulopo 

    Proverbe : Soulève ta charge jusqu’au genou, et on t’aidera à la poser sur la tête.

     

    Ceci est une de mes adaptations de la légende du colibri, une légende amériendienne, raconté par le botaniste et écrivain français Pierre Rabhi.


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