• LOUP ET BERGER

     
    So i mende boyo biño milomba : Ne vois tu pas que les antilopes sabotent un champ parent qui nourrit toute la maisonnée? Que fais tu ? qu'est ce qui te nourriras ?
     
    Moto a manane nde nu ñe na nu buki mo. To nika musingedi a bi no na Loba a buki mo ngiña, a m'anane te nde mo. A titi na a bola ñai nipepe, nika e buki mo. Dongo la ngedi, a ma tomba na esimo, ke ongele nà a weli kwata soso' a basangedi, bana ba Sango. Nde musingedi a mende so tombwane e ? Nja nu buki Loba ngiña? To moto e! Di ben mutated'a bwam.
     
     
    ÊTRE SOI MÊME, maître de sa personne<o:p></o:p>
    Malea : lambo te na ponda, wulututu e ma lousane lemba, en d'autres termes, quelqu'un qui s'en prend   intempestivement à vous, vous envie en réalité, il  vous convoite indubitablement quelque chose, restez donc comme vous êtes, c'est la meilleure réponse à lui donner, car avec un peu de subtilité, vous verrez qu'il ne cesse de vous singer tel un macaque. Quoi que vous fassiez, quelques instants après, vous le verrez faire la même chose, tout en dénigrant ce que vous faites, pour ne pas citer la source d'inspiration,  comme pour signifier qu'il ne vous a pas copié. Il en restera toujours quelque chose!<o:p></o:p>
     
     
    - Regarde la paille dans tes yeux avant de pointer ton voisin du doigt. Saloti<o:p></o:p>
    - C'est la vieille marmite qui fait la bonne soupe<o:p></o:p>
    - Si tu réchauffes le serpent, il te mord un fois que tu as fini<o:p></o:p>
    - tout flatteur vit au dépend de celui qui l'écoute
    -Attend plus de toi même que tu ne peux attendre des autres<o:p></o:p>

     



    LOUP ET BERGER

                Un loup rempli d'humanité
                (S'il en est de tels dans le monde)
                Fit un jour sur sa cruauté,
    Quoiqu'il ne l'exerçât que par nécessité,
                Une réflexion profonde.
    «Je suis haï, dit-il ; et de qui ? d'un chacun.
                Le loup est l'ennemi commun :
    Chiens, chasseurs, villageois, s'assemblent pour sa perte ;
    Jupiter est là-haut étourdi de leurs cris :
    C'est par là que de loups l'Angleterre est déserte :

                On y mit notre tête à prix.
                Il n'est hobereau qui ne fasse

                Contre nous tels bans publier ;
                Il n'est marmot osant crier
    Que du loup aussitôt sa mère ne menace.

                Le tout pour un âne rogneux,
    Pour un mouton pourri, pour quelque chien hargneux,
                Dont j'aurai passé mon envie.
    Eh bien! ne mangeons plus de chose ayant eu vie :
    Paissons l'herbe, broutons, mourons de faim plutôt.
                Est-ce une chose si cruelle ?
    Vaut-il mieux s'attirer la haine universelle ? »
    Disant ces mots, il vit des bergers, pour leur rôt,

              Mangeants un agneau cuit en broche.
                « Oh ! oh ! dit-il, je me reproche
    Le sang de cette gent: voilà ses gardiens
                S'en repaissant eux et leurs chiens ;
                Et moi, loup, j'en ferai scrupule ?
    Non, par tous les dieux ! non, je serais ridicule :
              Thibault l'agnelet passera,

                Sans qu'à la broche je le mette ;
    Et non seulement lui, mais la mère qu'il tette,
                Et le père qui l'engendrera. »
      Ce loup avait raison. Est-il dit qu'on nous voie

                Faire festin de toute proie,
    Manger les animaux ; et nous les réduirons
    Aux mets de l'âge d'or autant que nous pourrons ?
                Ils n'auront ni croc ni marmite ?

                Bergers, bergers ! le loup n'a tort
                Que quand il n'est pas le plus fort :
                Voulez-vous qu'il vive en ermite?

    Le Loup devenu Berger (Livre III - Fable 3)

    Un loup, qui commençait d'avoir petite part 
    Aux brebis de son voisinage, 
    Crut qu'il fallait s'aider de la peau du renard, 
    Et faire un nouveau personnage. 
    Il s'habille en berger, endosse un hoqueton, 
    Fait sa houlette d'un bâton, 
    Sans oublier la cornemuse. 
    Pour pousser jusqu'au bout la ruse, 
    Il aurait volontiers écrit sur son chapeau: 
    «C'est moi qui suis Guillot, berger de ce troupeau.» 
    Sa personne étant ainsi faite, 
    Et ses pieds de devant posés sur sa houlette, 
    Guillot le sycophante approche doucement. 
    Guillot, le vrai Guillot, étendu sur l'herbette, 
    Dormait alors profondément; 
    Son chien dormait aussi, comme aussi sa musette: 
    La plupart des brebis dormaient pareillement. 
    L'hypocrite les laissa faire; 
    Et pour pouvoir mener vers son fort les brebis, 
    Il voulut ajouter la parole aux habits, 
    Chose qu'il croyait nécessaire. 
    Mais cela gâta son affaire, 
    Il ne put du pasteur contrefaire la voix. 
    Le ton dont il parla fit retentir les bois, 
    Et découvrit tout le mystère. 
    Chacun se réveille à ce son, 
    Les brebis, le chien, le garçon. 
    Le pauvre loup dans cet esclandre, 
    Empêché par son hoqueton, 
    Ne put ni fuir, ni se défendre. 
    Toujours par quelque endroit fourbes se laissent prendre 
    Quiconque est loup agisse en loup: 
    C'est le plus certain de beaucoup 

     


     

    Les Loups et les Brebis


    Après mille ans et plus de guerre déclarée,
    Les Loups firent la paix avecque les Brebis.
    C'était apparemment le bien des deux partis ;
    Car si les Loups mangeaient mainte bête égarée,
    Les Bergers de leur peau se faisaient maints habits.
    Jamais de liberté, ni pour les pâturages,
    Ni d'autre part pour les carnages :
    Ils ne pouvaient jouir qu'en tremblant de leurs biens.
    La paix se conclut donc : on donne des otages ;
    Les Loups, leurs Louveteaux ; et les Brebis, leurs
    Chiens.
    L'échange en étant fait aux formes ordinaires
    Et réglé par des Commissaires,
    Au bout de quelque temps que Messieurs les Louvats
    Se virent Loups parfaits et friands de tuerie,
    lls vous prennent le temps que dans la Bergerie
    Messieurs les Bergers n'étaient pas,
    Etranglent la moitié des Agneaux les plus gras,
    Les emportent aux dents, dans les bois se retirent.
    Ils avaient averti leurs gens secrètement.
    Les Chiens, qui, sur leur foi, reposaient sûrement,
    Furent étranglés en dormant :
    Cela fut sitôt fait qu'à peine ils le sentirent.
    Tout fut mis en morceaux ; un seul n'en échappa.
    Nous pouvons conclure de là
    Qu'il faut faire aux méchants guerre continuelle.
    La paix est fort bonne de soi,
    J'en conviens ; mais de quoi sert-elle
    Avec des ennemis sans foi ?

     

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