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Bato bèsè bana na bekokèlè: Pô la bwam. O mbusa DUALA SUN, etèsèn epèpè yen, o jokwa bwambo ba Duala, langa myango na minia, kalati, misongi, mipè, senga musiki, jombwa maduta. Lo bèn pè mboko m’ekwali. Tô nja e na dia mwèndi na môngèlè

Madumwalè

Madumwale <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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La ville de Douala, qui disons-nous, porte officiellement son nom actuel depuis le décret colonial allemand du 1er janvier 1901, le portait déjà rituellement depuis 1578 par la grâce de son fondateur Ewale, quand celui-ci installa son peuple au bord du fleuve Wuri, en un lieu qu’il baptisa péremptoirement Madu m’Ewale ou l’embouchure d’Ewale (situé entre l’estuaire et le plateau Joss, et plus tard étendu vers l’Aqua beach, aux alentours de Bonamuti). Madu m’Ewale progressivement simplifié en Madumwale, puis en Madumale, est la forme plurielle de Du l’Ewale, simplifiée en Duwale, qui par la suite, « faute » de génitif « a » Duwal’a Mbedi est devenu finalement Duala.<o:p></o:p>

Du’wal’ a Mbedi dérive donc de Du l’Ewale a Mbedi, ou l’embouchure d’Ewal’a Mbedi.<o:p></o:p>

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Il faut cependant préciser qu’à peine arrivés, à leur tour, les Anglais et les Allemands ont vite préféré débaptiser Duala au profit de résonance occidentale apparemment plus rassurante. Aussi du « Camarao » portugais, au camaron  espagnol, le ville coloniale  devint-elle respectivement « Cameroons town » et « Kamerunstad ».<o:p></o:p>

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Le paradis tabou. Dipapa 104-105<o:p></o:p>

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Voir aussi : Byalati ba mina & Mina ma madiba o mbo’asu

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