Bato bèsè bana na bekokèlè: Pô la bwam. O mbusa DUALA SUN, etèsèn epèpè yen, o jokwa bwambo ba Duala, langa myango na minia, kalati, misongi, mipè, senga musiki, jombwa maduta. Lo bèn pè mboko mekwali. Tô nja e na dia mwèndi na môngèlè
MES POÉSIES<o:p></o:p>
Voici des extraits du livre L 'an en vers<o:p></o:p>
Pas de poèmes, de simples récitations, semblables à celles qui ont bercé mon enfance.
Pour la petite enfance. Par Jeanine Cougnenc Glauzy
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Site : http://www.kicounette.fr
Les animaux
Oiseaux<o:p></o:p>
Fleurs de plumes sur une branche<o:p></o:p> Transformée en bouquet étrange.<o:p></o:p> Fugaces notes de musique,<o:p></o:p> Sur des portées fils électriques.<o:p></o:p> Nuages volant dans les airs,<o:p></o:p> Tombés si vite sur la terre.<o:p></o:p> <o:p></o:p> Ils évoluent libres, fragiles,<o:p></o:p> Dans les campagnes, dans les villes,<o:p></o:p> Points de grâce et de fantaisie,<o:p></o:p> Brins de plumes de poésie,<o:p></o:p> De liberté et de conquête,<o:p></o:p> Parure de notre planète. <o:p></o:p> Mais hélas tant de chats les guettent.<o:p></o:p>
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Petit poisson <o:p></o:p>
Prends garde à toi petit poisson.<o:p></o:p> Ne fais pas trop le polisson !<o:p></o:p> Longe le fond de la rivière,<o:p></o:p> Comme le conseille ta mère.<o:p></o:p> Si tu rencontrais le pêcheur,<o:p></o:p> Il pourrait t’arriver malheur.<o:p></o:p> Prends bien garde au ver qui frétille !<o:p></o:p> Il cache un hameçon qui brille.<o:p></o:p> <o:p></o:p> Tu en doutes, petit poisson ?<o:p></o:p> Tu joues toujours au polisson ?<o:p></o:p> Suis mes conseils ,au lieu d’en rire,<o:p></o:p> Sinon, gare à la poêle à frire !
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Un coq matinal <o:p></o:p>
Ah ! Non ! Il est trop tôt<o:p></o:p> Pour lancer tes cocoricos<o:p></o:p> Et réveiller autant de monde !<o:p></o:p> Vas plutôt faire un tour de ronde<o:p></o:p> Du côté de ton poulailler.<o:p></o:p> Tu dois tes poules surveiller.<o:p></o:p> Tu claironnes et tu tempêtes,<o:p></o:p> A m’en donner mal à la tête.<o:p></o:p> Je ne l’apprécie pas du tout,<o:p></o:p> Et pourrais bien tordre ton cou<o:p></o:p> Le jour où je perdrai patience.<o:p></o:p> Prends garde à toi, et fais silence ! |
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Le petit lapin
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Cot codette
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Papa lapin est parti <o:p></o:p>
Le lapereau ne comprend pas<o:p></o:p> Où a disparu son papa.<o:p></o:p> -" Il habite avec la voisine.<o:p></o:p> Lui explique maman lapine.<o:p></o:p> Il l’a rencontrée, un matin.<o:p></o:p> Ensemble, ils ont brouté leur thym.<o:p></o:p> Il vit, désormais, avec elle.<o:p></o:p> Elle est très gentille et si belle !<o:p></o:p> Je les vois souvent, tous les deux.<o:p></o:p> Il m’a dit qu’il est plus heureux.<o:p></o:p> Console-toi, sache quand même<o:p></o:p> Que malgré son absence, il t’aime.<o:p></o:p> Il ne vit plus sous notre toit<o:p></o:p> Mais il pense souvent à toi.<o:p></o:p> Il ne voudrait pas que tu pleures.<o:p></o:p> Il viendra te voir, tout à l’heure.<o:p></o:p> Sèches tes larmes, lapereau.<o:p></o:p> Demain, pour toi, il fera beau."
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Dame Chatte
Voici dame chatte,<o:p></o:p> Glissant sur ses pattes,<o:p></o:p> Telle une acrobate,<o:p></o:p> Aussi gracieuse,<o:p></o:p> Et silencieuse,<o:p></o:p> Qu'est une danseuse,<o:p></o:p> Mais aux entrechats,<o:p></o:p> Préférant les chats,<o:p></o:p> Pour tous ses ébats.<o:p></o:p> <o:p></o:p> Elle feint la tendresse,<o:p></o:p> Pour une caresse,<o:p></o:p> Ronronnant sans cesse,<o:p></o:p> "C'est un vrai bonheur<o:p></o:p> D'être sur ton coeur. "<o:p></o:p> <o:p></o:p> Pourtant tout à l'heure,<o:p></o:p> Sautant sur ses pattes,<o:p></o:p> Madame la chatte<o:p></o:p> Si imprévisible,<o:p></o:p> Et si susceptible,<o:p></o:p> M'a griffé soudain<o:p></o:p> Le dos de ma main.
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Pie bavarde <o:p></o:p>
Comme elle est bavarde, la pie !<o:p></o:p> Elle jacasse sans répit,<o:p></o:p> Juste au-dessous de ma fenêtre.<o:p></o:p> J’osais espérer, que, peut-être,<o:p></o:p> Elle m’aurait laissé dormir,<o:p></o:p> Rien que pour me faire plaisir,<o:p></o:p> Le temps d’une courte sieste.<o:p></o:p> Mais cette pie est une peste,<o:p></o:p> Qui, chaque jour, à la même heure,<o:p></o:p> Semble jacasser de bonheur,<o:p></o:p> Près, si près, trop près de mon lit.<o:p></o:p> C’est alors ,qu’excédée, je prie<o:p></o:p> Le ciel de la rendre muette.<o:p></o:p> Ce jour-là, je ferais la fête !<o:p></o:p> Sans ses cris, je pourrais dormir.<o:p></o:p> J’en rêve déjà de plaisir !<o:p></o:p>
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C'est un oiseau
C'est un oiseau<o:p></o:p> Sur un roseau,<o:p></o:p> Qui se balance<o:p></o:p> Seul en silence.<o:p></o:p> Au moindre bruit,<o:p></o:p> Vite il s’enfuit.<o:p></o:p> Hochant la tête<o:p></o:p> De loin il guette.<o:p></o:p> La fleur fuseau<o:p></o:p> Sur le roseau<o:p></o:p> Qu'il a laissé<o:p></o:p> S'est redressée<o:p></o:p> Mais il revient<o:p></o:p> Le bohémien<o:p></o:p> Et son retour<o:p></o:p> Plus ou moins court<o:p></o:p> Courbe à nouveau<o:p></o:p> Le vieux roseau<o:p></o:p> Qui se balance<o:p></o:p> Pendant qu'il danse<o:p></o:p> Et qu’il voltige<o:p></o:p> De tige en tige.<o:p></o:p>
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Les saisons
AMANDIERS ROSES, AMANDIERS BLANCS
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Amandiers roses, amandiers blancs,<o:p></o:p> Pressés d’annoncer le printemps,<o:p></o:p> Ont tous fleuri, dès Février,<o:p></o:p> Devant mes yeux émerveillés.<o:p></o:p> Ils ne savaient pas que le vent,<o:p></o:p> Ennemi juré du printemps,<o:p></o:p> S’époumone pour les flétrir,<o:p></o:p> Avec un évident plaisir.<o:p></o:p> Les voilà aujourd’hui en pleurs,<o:p></o:p> Et leurs belles larmes de fleurs,<o:p></o:p> Au pied des amandiers s’étalent,<o:p></o:p> Jonchant le sol de leurs pétales.<o:p></o:p> Je n’ose fouler de mes pas,<o:p></o:p> Cette neige qui ne fond pas,<o:p></o:p> Et je me sens vraiment ému,<o:p></o:p> Devant mes amandiers tout nus.<o:p></o:p> Amandiers roses, amandiers blancs,<o:p></o:p> Vous voilà dépouillés par le vent,<o:p></o:p> Jaloux de vous voir en printemps.<o:p></o:p>
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Le mimosa de mon jardin
Le mimosa de mon jardin<o:p></o:p> Embrassait le lilas voisin,<o:p></o:p> Se penchait au-dessus du mur,<o:p></o:p> Mêlait ses feuilles à ses ramures,<o:p></o:p> Profitait d’un souffle de vent<o:p></o:p> Pour le caresser doucement.<o:p></o:p> Tous deux agitant leur feuillage,<o:p></o:p> Embaumaient tout le voisinage.<o:p></o:p> Mais un jour, mon voisin coupa<o:p></o:p> La cime de ce beau lilas.<o:p></o:p> Et depuis lors, mon mimosa<o:p></o:p> Se penche encore un peu plus bas<o:p></o:p> Pour lui tendre toujours les bras.<o:p></o:p>
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Arbres en fleurs
Les arbres fruitiers du jardin<o:p></o:p> Se sont mariés ce matin.<o:p></o:p> En ce premier jour de printemps,<o:p></o:p> Pruniers, poiriers, vêtus de blanc,<o:p></o:p> Recouverts de mille fleurettes<o:p></o:p> Etrennaient, tout fiers, leur toilette.<o:p></o:p> Les pêchers, tout voilés de rose,<o:p></o:p> Semblaient reprocher quelque chose<o:p></o:p> À l'abricotier tout marri<o:p></o:p> De ne pas être plus fleuri.<o:p></o:p> <o:p></o:p> Les cerisiers, très en retard,<o:p></o:p> Pointaient quelques fleurs au hasard ;<o:p></o:p> Mais le plus beau, assurément,<o:p></o:p> Etait l'amandier rose et blanc.<o:p></o:p> Cette belle cérémonie<o:p></o:p> N'est pas entièrement finie :<o:p></o:p> Le mariage est permanent ,<o:p></o:p> Chez les fleurs, les jours de printemps !
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L'enfance
Ma Laurie <o:p></o:p>
Il s’est enfui, le temps si doux,<o:p></o:p> Où tu venais sur mes genoux,<o:p></o:p> Pour me quémander une histoire,<o:p></o:p> Mais il reste dans ma mémoire.<o:p></o:p> Je revois ton regard d’enfant,<o:p></o:p> Curieux, inquiet ou triomphant,<o:p></o:p> Suivant le sort des personnages,<o:p></o:p> Toujours sage comme une image.<o:p></o:p> Immobile, tu m’écoutais,<o:p></o:p> Mais dès la fin tu repartais,<o:p></o:p> Plus légère que Cendrillon,<o:p></o:p> Courir après les papillons. |
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A Stéphane
Il avait à peine quatre ans<o:p></o:p>
Et parlait avec grand-maman,<o:p></o:p>
Tout en regardant les étoiles,<o:p></o:p>
Scintillant dans la nuit sans voile.<o:p></o:p>
Soudain, les yeux brillant de joie,<o:p></o:p>
Il dit, en la montrant du doigt :<o:p></o:p>
-"Je veux cette étoile, mamy,<o:p></o:p>
Va l’attraper. Elle est jolie".<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
-Je ne peux pas !Il est trop tôt<o:p></o:p>
Pour aller la prendre, là-haut;<o:p></o:p>
Mais un jour, je disparaîtrai.<o:p></o:p>
Ne me cherche pas. Je serai<o:p></o:p>
Partie au ciel, te la cueillir.<o:p></o:p>
Mais, sauras-tu t’en souvenir ?<o:p></o:p>
Privée de manège
Laurie est bien trop occupée<o:p></o:p> A jouer avec sa poupée,<o:p></o:p> Pour répondre quand je l’appelle.<o:p></o:p> Mais attention Mademoiselle,<o:p></o:p> Je sens que je vais me fâcher !<o:p></o:p> Ce soir, je pourrais t’empêcher<o:p></o:p> D’aller faire un tour à la foire.<o:p></o:p> Tu as de la peine à le croire,<o:p></o:p> Car tu connais mon indulgence,<o:p></o:p> Pour tes refus d’obéissance.<o:p></o:p> Mais il faut un début à tout.<o:p></o:p> Ce soir ma patience est à bout.<o:p></o:p> Ah, tu ne bouges toujours pas ?<o:p></o:p> Mais cette fois, tu m’entendras<o:p></o:p> Même si tu sembles occupée.<o:p></o:p> Annonce donc à ta poupée<o:p></o:p> Que tu peux rester avec elle.<o:p></o:p> Tu es punie, Mademoiselle !<o:p></o:p> Tu feras partie du cortège<o:p></o:p> Des enfants privés de manège.. |
Choukinou de Claudy <o:p></o:p>
Te souviens-tu de Choukinou<o:p></o:p> Que tu prenais sur tes genoux<o:p></o:p> Pour lui gribouiller le visage<o:p></o:p> Les jours où tu n’étais pas sage ?<o:p></o:p> En rangeant, le week-end dernier<o:p></o:p> J’ai retrouvé dans le grenier<o:p></o:p> Ta poupée et les meurtrissures<o:p></o:p> De tes premières écritures.<o:p></o:p> Tu es émue, quand tu repenses<o:p></o:p> A ce jouet de ton enfance.<o:p></o:p> Avec lui, tu vois refleurir<o:p></o:p> Le jardin de tes souvenirs. |
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Les fêtes
Pâques <o:p></o:p>
La poule en chocolat <o:p></o:p> Sais-tu que Pâques est déjà là ?<o:p></o:p> M'a dit la poule en chocolat.<o:p></o:p> On voit des œufs pleins les paniers,<o:p></o:p> Aux vitrines des pâtissiers.<o:p></o:p> Ils ont peint en brun mes poussins,<o:p></o:p> Ainsi que poissons et lapins.<o:p></o:p> Entourés de très beaux rubans,<o:p></o:p> Ils font le bonheur des enfants.<o:p></o:p> Sais-tu que Pâques est déjà là<o:p></o:p> Redit la poule en chocolat.
<o:p></o:p> |
APPEL AU PÈRE NOËL
Gentil petit papa Noël,<o:p></o:p> As-tu entendu mon appel ?<o:p></o:p> Dans ton nuage, tout là-haut,<o:p></o:p> As-tu préparé tes cadeaux ?<o:p></o:p> Toute l’année, je rêve à toi.<o:p></o:p> Pense à te poser sur mon toit,<o:p></o:p> Puis descends par la cheminée.<o:p></o:p> On vient de nous la ramoner.<o:p></o:p> En bas, tu videras ta hotte,<o:p></o:p> Dans mes souliers et dans mes bottes.<o:p></o:p> Gentil petit papa Noël,<o:p></o:p> Descends vite de ton beau ciel. |
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Noël de mamie.
PÈRE NOËL SONNE DONC
Tu viens, la nuit, en grand secret.<o:p></o:p> Tu te montres bien trop discret,<o:p></o:p> Quand dans le noir tu te faufiles<o:p></o:p> Par des endroits bien difficiles.<o:p></o:p> Pour te glisser tel un voleur<o:p></o:p> Ou un agile ramoneur.<o:p></o:p> As-tu quelque invisible échelle<o:p></o:p> Ou bien, comme un ange des ailes ?<o:p></o:p> Evite donc les cheminées<o:p></o:p> Elle ne sont pas ramonées.<o:p></o:p> Fais un peu comme tout le monde.<o:p></o:p> Ne m’en veux pas si je te gronde.<o:p></o:p> Si tu dois revenir chez moi<o:p></o:p> Ne passe donc plus dans le toit.<o:p></o:p> |
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PÈRE NOËL, REVIENS DU CIEL
Le vent souffle fort.<o:p></o:p> Tu fais des efforts,<o:p></o:p> Et courbes l’échine.<o:p></o:p> La forêt voisine<o:p></o:p> N’est qu’à quelques pas.<o:p></o:p> Non, ne grimpe pas<o:p></o:p> A la cheminée !<o:p></o:p> Depuis tant d’années<o:p></o:p> Tu descends des cieux .<o:p></o:p> Tu te fais bien vieux …<o:p></o:p> Pour toi je m’inquiète,<o:p></o:p> En ce jour de fête.<o:p></o:p> Là-haut, sur les toits,<o:p></o:p> Il doit faire froid !<o:p></o:p> Cher papa Noël,<o:p></o:p> Reviens dans ton ciel ;<o:p></o:p> Le grand vent du Nord<o:p></o:p> Souffle bien trop fort !
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RÉUNION DE PÈRES NOËL
En grand secret, en grand mystère,<o:p></o:p> Les pères Noël de la terre<o:p></o:p> Se sont tous réunis sans bruit,<o:p></o:p> Pour discuter de leurs ennuis.<o:p></o:p> <o:p></o:p> Ils deviennent neurasthéniques<o:p></o:p> Devant tant d'enfants tyranniques,<o:p></o:p> Qui se montrent trop exigeants<o:p></o:p> Et qui ne sont jamais contents.<o:p></o:p> <o:p></o:p> Ils vont bientôt manquer de hottes<o:p></o:p> Pour remplir les souliers, les bottes,<o:p></o:p> De leurs cadeaux volumineux,<o:p></o:p> Qui encombrent vraiment les cieux.<o:p></o:p> <o:p></o:p> Ils se sentent découragés.<o:p></o:p> Certains même, ont envisagé,<o:p></o:p> L'an prochain, de fermer boutique<o:p></o:p> Avant d'être neurasthéniques.<o:p></o:p> S'ils font encore ce métier,<o:p></o:p> C'est uniquement par pitié :<o:p></o:p> Trop de jeunes enfants, sur terre,<o:p></o:p> S'adressent à eux et espèrent<o:p></o:p> En ces fêtes, un peu de bonheur.<o:p></o:p> Les pères Noël ont bon coeur.<o:p></o:p> Ils vont reprendre leur tournée,<o:p></o:p> De cheminée en cheminée. |
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L'ATTENTE
Elle est longue l’attente,<o:p></o:p> Alors les enfants chantent,<o:p></o:p> Petit papa Noël<o:p></o:p> Descends vite du ciel.<o:p></o:p> Les enfants ont chanté,<o:p></o:p> Puis ils l’ont appelé :<o:p></o:p> - Dis, Noël, es-tu là ?<o:p></o:p> - Chers enfants, me voilà !<o:p></o:p> |
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Divers
La sorcière est au désespoir :<o:p></o:p> Elle a perdu tous ses pouvoirs.<o:p></o:p> Impossible de s’envoler<o:p></o:p> A cheval, sur son vieux balai.<o:p></o:p> <o:p></o:p> Même son breuvage magique,<o:p></o:p> N’a aucun effet maléfique.<o:p></o:p> Quelqu’un lui en voulait à mort,<o:p></o:p> Pour lui jeter un mauvais sort.<o:p></o:p> <o:p></o:p> Depuis lors, elle se désespère,<o:p></o:p> Elle vitupère, vocifère,<o:p></o:p> La sorcière !<o:p></o:p>
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Le ballet de la sorcière <o:p></o:p>
C’est la sorcière<o:p></o:p>
Qui ,sans manières,<o:p></o:p>
Danse et redanse.<o:p></o:p>
Quelle cadence !<o:p></o:p>
Regardez–là.<o:p></o:p>
Ah !Ah ! AH ! Ah !<o:p></o:p>
Elle rit trop fort<o:p></o:p>
Et jette un sort<o:p></o:p>
Puis disparaît<o:p></o:p>
Sur son balai ….<o:p></o:p>
Mais je l’ai vue,<o:p></o:p>
Et ça s’est su,<o:p></o:p>
Car je l’ai dit<o:p></o:p>
A un ami.<o:p></o:p>
Qui donc m’a cru ?<o:p></o:p>
Seul Lustucru<o:p></o:p>
Qui, ce jour–là<o:p></o:p>
Cherchait son chat.<o:p></o:p>
Son beau chat noir,<o:p></o:p>
Depuis ce soir,<o:p></o:p>
A disparu,<o:p></o:p>
Dans cette rue,<o:p></o:p>
Où la sorcière<o:p></o:p>
-Quelles manières–<o:p></o:p>
L’a emporté<o:p></o:p>
Dans son ballet !
Temps
Gentil soleil
Gentil soleil, mon grand ami,<o:p></o:p> Mais où donc étais-tu parti ?<o:p></o:p> Pendant cette longue semaine,<o:p></o:p> Je t’ai attendu, l’âme en peine.<o:p></o:p> Tout me semble triste sans toi,<o:p></o:p> Quand tu n’éclaires plus nos toits.<o:p></o:p> Te voilà enfin, ce matin,<o:p></o:p> Peignant déjà murs et jardins.<o:p></o:p> Quand j’ai entr’ouvert ma fenêtre<o:p></o:p> Que je t’ai vu, au loin, paraître,<o:p></o:p> Je me suis senti si content :<o:p></o:p> Mon cœur aussi est en beau temps.<o:p></o:p>
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Quand le soleil était amoureux de la terre
On dit que jadis le soleil,<o:p></o:p>
Etait pressé, dès le réveil,<o:p></o:p>
De courtiser notre planète ;<o:p></o:p>
Mais elle jouait les coquettes.<o:p></o:p>
Quand il faisait les yeux doux,<o:p></o:p>
Et se montrait des plus jaloux,<o:p></o:p>
Elle s'en allait chercher fortune,<o:p></o:p>
Et lorgnait vers le clair de lune.<o:p></o:p>
Lui, veillait de plus en plus tard,<o:p></o:p>
Mais n'était jamais en retard,<o:p></o:p>
Le matin, pour se réveiller,<o:p></o:p>
Empressé de l'ensoleiller.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Ses chauds rayons , si bénéfiques,<o:p></o:p>
Dont il se montrait prolifique,<o:p></o:p>
Rendaient, la terre plus féconde.<o:p></o:p>
Mais elle, criait à la ronde,<o:p></o:p>
Que la Lune était plus jolie,<o:p></o:p>
Et qu'elle préférait la nuit.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Un jour, le soleil, fou de rage,<o:p></o:p>
Confectionna de gros nuages,<o:p></o:p>
Puis, derrière eux, il se cacha.<o:p></o:p>
La terre, étonnée, le chercha,<o:p></o:p>
Ne parvenant pas à comprendre,<o:p></o:p>
Pourquoi il se faisait attendre.<o:p></o:p>
Rien ne lui semblaient pareil,<o:p></o:p>
Il lui manquait tant le soleil,<o:p></o:p>
Qu'elle s'aperçut toute surprise,<o:p></o:p>
Qu'elle en était vraiment éprise.
Lui , rancunier, pour la punir,<o:p></o:p>
Désireux de la voir souffrir,<o:p></o:p>
Devint méchant et capricieux.<o:p></o:p>
Et dès lors , régnant sur les cieux,<o:p></o:p>
Il se cache de temps en temps<o:p></o:p>
Et fait la pluie et le beau temps.<o:p></o:p>
Il apparaît quand bon lui semble.<o:p></o:p>
Depuis c'est la terre qui tremble,<o:p></o:p>
De ne jamais plus le revoir.<o:p></o:p>
Elle en pâlit de désespoir.<o:p></o:p>
Désemparée, elle devient triste,<o:p></o:p>
Dès que son absence persiste.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Elle regrette le temps passé,<o:p></o:p>
Quand le soleil était pressé,<o:p></o:p>
De venir la voir chaque jour,<o:p></o:p>
Pour le témoigner son amour.